Édition du lundi 29 septembre 2008
Centre d'enfouissement de déchets radioactifs: plus de 3.000 communes ont jusqu'au 31 octobre pour faire acte de candidature
Le réseau Sortir du nucléaire a organisé samedi 17 rassemblements dans 15 villes de France contre l'enfouissement des déchets radioactifs, avant l'expiration le 31 octobre de l'appel à candidatures lancé auprès des communes.
Entre 350 et 400 personnes (selon la police et les organisateurs) à Gondrecourt-le-Château, dans la Meuse, à quelques kilomètres de Bure où est installé un centre de recherche sur le stockage souterrain des déchets nucléaires. Entre 80 et 100 personnes à Rocamadour, dans le Lot, une vingtaine à Cahors...
Selon le réseau, «3.115 communes (sont) menacées dans 20 départements». Leurs maires respectifs ont été contactés par l'Andra, (Agence nationale pour le gestion des déchets radioactifs), en quête de sites d'enfouissement. Les communes intéressées ont jusqu'au 31 octobre pour faire connaître leur réponse. Ces communes sont situées dans les départements suivants: «Ardennes, Aube, Aveyron, Cher, Eure, Indre, Lot, Marne, Haute-Marne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Nord, Oise, Pas-de-Calais, Bas-Rhin, Seine-Maritime, Somme, Tarn-et-Garonne, Vosges», selon Sortir du nucléaire.
Pour le réseau antinucléaire, les «citoyens ne doivent pas se laisser abuser par la terminologie trompeuse utilisée par les promoteurs de l'industrie nucléaire». «Les déchets dits "à faible activité et à vie longue", tout comme l'uranium dit "appauvri" sont extrêmement dangereux et posent de graves problèmes de santé publique», assure le réseau dans un communiqué.
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